La limitation de la vitesse maximale à 25 km/h représente toutefois une restriction que de nombreux utilisateurs ont trouvé et continuent de trouver déraisonnable. Des manipulations techniques des véhicules pour augmenter la vitesse pouvant être atteinte ont donc été observées depuis longtemps sur un grand nombre de ces véhicules.
En raison des modifications apportées à la législation européenne relative aux homologations en 2002, le cyclomoteur classique a de plus en plus été remplacé par des scooters à admission limitée. Les modifications apportées précédemment à la conception mécanique par des manipulations du carburateur, du système d’échappement ou du rapport de transmission sont aujourd’hui de plus en plus souvent remplacées par des modifications non autorisées de l’électronique du véhicule. Des kits de tuning, confectionnés sur mesure pour les véhicules respectifs, peuvent être achetés sur l’Internet. Des mesures de tuning similaires sont également disponibles pour les cyclomoteurs, dont la vitesse maximale est limitée par la loi à un maximum de 45 km/h. Il existe également un vaste choix de kits de tuning dans le domaine des vélos à assistance électrique.
Mais les utilisateurs de deux-roues modifiés ne sont que rarement conscients des risques que de telles transformations peuvent entraîner. Le tuning a pour conséquence que les véhicules perdent leur autorisation de mise en circulation et ne peuvent plus être utilisés sur la voie publique. De plus, la vitesse maximale qui devient alors possible signifie qu’une autre catégorie de permis de conduire est nécessaire et que la conduite s’effectue donc sans permis. De plus, les cyclomoteurs classiques ainsi que les vélos à assistance électrique ne sont souvent pas conçus pour rouler aux vitesses maximales.
La vitesse plus élevée entraîne des contraintes nettement supérieures avec le risque associé de défaillance des composants. Même les systèmes de freinage ne sont en partie pas conçus pour les vitesses plus élevées. En raison de l’absence d’autorisation de mise en circulation, les compagnies d’assurance ont la possibilité de réduire ou de refuser complètement les prestations en cas de dommages accidentels. Par conséquent, la question de savoir si des modifications non autorisées ont été apportées aux véhicules est pertinente à la fois après des accidents et aussi dans le cadre de la surveillance générale de la circulation. Si des véhicules se font remarquer dans la circulation routière, la police a la possibilité de les faire inspecter par ses propres spécialistes ou des experts en vue de détecter les modifications techniques non autorisées.