Principes de base : visibilité active et passive et conduite défensive
Pour la plupart, la bicyclette est un plaisir saisonnier : le printemps et l’été sont les deux périodes de prédilection des amateurs de deux-roues. Cependant, les experts de DEKRA affirment qu’il est possible de jouer la sécurité en bicyclette ou en vélo à assistance électrique même en hiver ; à condition de respecter certains principes importants. « Pour se déplacer en toute sécurité à vélo, il faut avant tout être bien visible pour les autres usagers de la route », déclare Florian von Glasner, expert vélo chez DEKRA. Ce qui signifie d’une part que la chaleur et l’échange d'humidité ne sont plus les seuls critères importants dans le choix des vêtements. « Ils doivent également être de couleurs claires et bien visibles, et équipés d’éléments rétroréfléchissants ».
Un éclairage efficace et performant de la bicyclette est tout aussi important pour la visibilité, y compris des équipements passifs tels que des catadioptres à l’avant, à l’arrière et sur les pédales ainsi que des réflecteurs sur les rayons ou les pneus. « En hiver, les personnes qui utilisent leur vélo pour se rendre au travail roulent souvent au petit jour ou à la tombée de la nuit », déclare l’expert de DEKRA. « C’est justement là que voir et être vu est indispensable à la sécurité ».
Une conduite défensive est conseillée aux deux-roues quelle que soit la saison, mais d’autant plus en hiver : « Dans l’hypothèse d’un sol glissant, abordez toujours les virages avec prudence, évitez les pentes trop fortes et, si possible, les freinages brusques », conseille M. von Glasner. « Sur un sol mouillé, recouvert de feuilles, de graviers ou de plaques de verglas, vous pouvez sinon être soudain confronté à des situations très critiques ». Le port du casque est également recommandé tout au long de l’année.
En présence de neige sur la chaussée ou de conditions climatiques extrêmes, il est quelque fois préférable d’emprunter les transports en commun. Les durs à cuire, qui ne veulent surtout pas lâcher le vélo, sont mieux lotis avec un vélo tout terrain à larges pneus à crampons ou même équipé de pneus cloutés qu’avec un vélo de course chaussé de « Slicks ».
L’usure, en premier lieu celle des freins sur jante, peut être nettement aggravée par de nombreux trajets sous la pluie, affirme l’expert de DEKRA : « lL’eau se charge des saletés de la route qu’elle répand ensuite par pulvérisation sur les flancs de freinage ; à chaque freinage, l’eau agit alors comme du papier abrasif et augmente l’usure. C’est pourquoi il est important de bien surveiller l’état des freins sur jante. « Les freins à disque sont moins sujets à ce type d’usure accélérée.
Lorsqu’on se déplace en vélo à assistance électrique, il ne faut pas oublier, surtout sur de longs parcours, l’influence du froid sur les performances de la batterie. En effet, le froid diminue la capacité disponible et, par conséquent, l’autonomie. « Certes, le froid n’endommage pas durablement la batterie. Mais pour réduire le problème de diminution de l’autonomie, stockez et rechargez votre batterie idéalement à température ambiante à l’intérieur et mettez-la dehors juste avant de partir », conseille l’expert.
Si vous envisagez l’achat d’un nouveau VAE et souhaitez aussi l’utiliser en hiver, vous devriez aussi considérer un modèle équipé d’un ABS pour VAE : « Au freinage sur sol mouillé, les VAE avec ABS présentent de nets avantages. Nos tests comparatifs l’ont démontré ».