La Commission européenne se prononce en faveur de l’utilisation accrue de systèmes d’aide à la conduite
Consciente du fait que les équipements techniques automobiles et les technologies de sécurité active ont contribué à l’amélioration durable de la sécurité routière et continuent à le faire, la Commission européenne s’engage fermement en faveur de la généralisation des systèmes d’aide à la conduite et souhaite potentiellement les rendre obligatoire dans tous les véhicules à l’avenir. C’est ce qu’a révélé son rapport adressé au Parlement et au Conseil européens (« Sauver des vies : renforcer la sécurité des véhicules dans l’Union »).
Quatre champs d’action principaux comportant 19 mesures spécifiques visant à améliorer la sécurité des véhicules ont été publiés. Le champ d’action le plus important englobe des mesures de sécurité active à même de prévenir radicalement les accidents au lieu d’en atténuer les effets. Les dispositifs de sécurité concernés sont : le freinage automatique d’urgence, l’adaptation intelligente de la vitesse, l’aide au maintien de la trajectoire ainsi que le contrôle de la somnolence et de la distraction du conducteur.
Les mesures de sécurité passives visant à atténuer les effets des accidents comprennent l’affichage du freinage d’urgence (feux stop clignotants), le signal de rappel du port des ceintures de sécurité, les essais de collision frontale, latérale et arrière, la normalisation de l’interface du dispositif d’antidémarreur éthylométrique, l’enregistrement des données en cas de collision, et le contrôle de la pression des pneumatiques.
Les mesures envisagées pour le renforcement de la sécurité des poids lourds et des autobus consistent en l’introduction ou en l’amélioration : de la conception de l’avant des véhicules et de la vision directe, de la protection arrière anti-encastrement des poids lourds et des remorques (pare-chocs arrière), de la protection latérale (dispositifs de protection latérale) et de la protection contre les incendies pour les autobus.
Pour la sécurité des piétons et des cyclistes, les mesures suivantes sont prévues : l’introduction de dispositifs de détection des piétons et des cyclistes (en liaison avec les systèmes automatiques de freinage d’urgence), la protection de la tête en cas de choc sur les montants du pare-brise et sur le pare-brise, ainsi que la détection arrière (recul) des personnes situées derrière le véhicule.
Dans son rapport, la Commission européenne appelle également à améliorer la mise à disposition de données plus précises et mieux documentées concernant les accidents survenant au sein de l’Union européenne. L’accès à ces données est une condition fondamentale pour pouvoir analyser et surveiller la politique européenne en matière de sécurité routière. Concrètement, ces données sont nécessaires afin d’évaluer l’efficacité des mesures de sécurité des véhicules et de sécurité routière et de favoriser la mise en place de mesures supplémentaires.